Polna, pour les intimes. Et ils ne sont pas nombreux
! Mystérieux parmi les mystérieux, Michel Polnareff fait partie de ces légendes
vivantes qui, même lorsqu'elles ne le souhaitent pas, défraient la chronique. Capable
de passer plus de deux ans sans quitter sa chambre d'hôtel, l'auteur de la Poupée qui fait non
est l'un des rares à pouvoir s'absenter plus de dix ans de son pays, et revenir
y faire un triomphe... avant de repartir. Mais sait-on vraiment où est Polnareff
?
Michel
Polnareff est un artiste à part dans le paysage musical français. Mélodiste
génial, il connaît une carrière singulière ponctuée d'obstacles mais surtout de
compositions inoubliables.
C'est
à Nérac, dans le département du Lot-et-Garonne que naît Michel Polnareff le 3
juillet 1944. Une fois la guerre terminée, la famille est de retour à Paris.
Son père, Leib Polnareff, est musicien sous le pseudonyme de Léo Poll et a
travaillé, entre autres, pour Edith Piaf et les Compagnons de la
chanson. Sa mère, Simone Lane, est une ancienne danseuse d'origine
bretonne. Michel Polnareff est élevé dans une atmosphère très musicale entre le
répertoire classique de son père et les préférences maternelles qui vont de Gershwin
à Cole Porter. Dès 5 ans, il apprend le piano, et très vite, devient un
instrumentiste brillant. A 11 ans et demi, il décroche un premier prix de
solfège au conservatoire de Paris. Très créatif, une de ses passions
d'adolescent est de créer des orchestrations jazz pour de grands airs classiques.
A
19 ans, après son baccalauréat, il fait sept mois de service militaire à
Montluçon, pendant lesquels il tient la grosse caisse de l'orchestre. Puis, il
travaille quelques mois dans les assurances et dans une banque. Mais, dès 1964,
il préfère s'installer sur les marches de la butte Montmartre à Paris, avec une
guitare, à défaut de ne pouvoir déplacer son piano. Il passe alors quelques
années à chanter dans la rue avec un certain succès, et vers 1965, il remporte
le trophée Disco Revue, sorte de concours rock, organisé à la
Locomotive, club à la mode. Le premier prix est un contrat chez Barclay,
fameuse maison de disques parisienne. Mais Polnareff, déjà à contre courant des
conventions, refuse son prix.
Grâce
à un ami de classe, Gérard Woog, il rencontre un célèbre éditeur, Lucien
Morisse, patron de la station de radio Europe1, qui le fait signer sur le label
AZ. Lucien Morisse devient son manager, et permet à Michel Polnareff
d'enregistrer son premier disque, La poupée qui
fait non. Déjà très curieux des dernières trouvailles technologiques,
Michel Polnareff part enregistrer à Londres où les studios et les techniciens
sont à cette époque, plus performants. Il réussit même l'exploit d'inviter le
guitariste de Led Zeppelin, Jimmy Page, à jouer sur ce premier
enregistrement.
La
carrière de Michel Polnareff est alors lancée du jour au lendemain, puisque dès
sa sortie, le 26 mai 1966, "La poupée…" connaît un triomphe sans
précédent. Bien loin des chanteurs yéyés du début des années 60, Polnareff
débarque avec un style nouveau, très mélodique, et dont la facture rappelle
plutôt les grandes chansons américaines de ces années hippies comme celles des
Mamas et Papas. Cette différence notable avec la production française de
l'époque est flagrante lorsque paraît son titre Love
me please love me, mélodie magique et romantique dont la célèbre
introduction au piano marque les annales de l'année 1966.
Michel
Polnareff obtient quelques mois après ses débuts, le Prix critique de la Rose
d'Or d'Antibes, sur la Côte d'Azur. Dès lors, les tubes s'enchaînent : Sous quelle étoile suis-je né? et L'oiseau de nuit en 1966, Le
rois des fourmis ou Ame câline en
1967 et Le Bal des lazes en 1968, dont le
texte est écrit par Pierre Delanoë. Ses titres sont classés dans les charts
européens, et même la presse anglaise, difficile avec la chanson française,
célèbre ce nouveau talent. Comme la plupart des vedettes françaises le font à
l'époque, Michel Polnareff enregistre ses titres en anglais, espagnol ou
italien, et à l'automne 1967, il reçoit en Allemagne, le "Prix du chanteur
étranger le plus populaire". Il enchaîne tournée sur tournée, mais en
septembre 1967, programmé à l'Olympia, il refuse au dernier moment cet
engagement, prétextant son manque d'expérience.
Les
journaux et les médias s'emparent sans attendre de ce phénomène soudain, mais
plus encore que ses chansons et que son talent presque avant-gardiste, les
chroniqueurs ne se lasseront plus désormais d'évoquer ses tenues voyantes et
moulantes, ou ses coiffures variées. Dans une société française encore timide,
Michel Polnareff va faire figure d'électron libre, au talent différent, et au
mode de vie mystérieux. Célibataire aux conquêtes multiples, Michel Polnareff
est impossible à cataloguer, et devient une cible idéale, voire un bouc
émissaire. De plus, certains de ses textes ne manquent pas d'effrayer les âmes
sensibles, à commencer par L'amour avec toi
en 1966, interdit d'antenne avant 22 heures. Sincère, Polnareff compte bien
dire et faire ce qui lui plaît, et ses provocations ne font sans doute que
répondre aux critiques.
Cependant,
son talent est largement reconnu. Charles Trenet le complimente, et le
célèbre homme de théâtre, Jean-Louis Barrault lui commande la musique de son
spectacle Rabelais en 1968. Ce dernier travail correspond à un désir du
chanteur de se lancer dans des compositions musicales de plus grande ampleur.
Son rêve est d'écrire une comédie musicale telle West Side Story.
C'est
en 1968, qu'il monte pour la première fois sur la scène de l'Olympia de Paris.
Puis entre 1968 et 1969, Michel Polnareff continue d'aligner plus d'une dizaine
de succès dont Tous les bateaux ou Dans la maison vide, co-écrit avec Jean-Loup
Dabadie. En 1969, il écrit sa première musique de film pour L'Indiscret
de François Reichenbach.
Les
14 et 15 janvier 1970, il remonte sur la scène de l'Olympia, puis part en
tournée. C'est à peu près à cette époque que Michel Polnareff se présente sous
son apparence la plus célèbre, cheveux blonds et bouclés entourant une paire de
lunettes blanches aux verres sombres. Ces lunettes, qui sont indissociables du
personnage, donneront lieu à d'innombrables élucubrations sur la raison de leur
existence. En fait, Michel Polnareff protège juste des yeux fragiles et très
myopes. Toujours au centre d'attaques liées à son apparence et à son mode de
vie, il répond en 70 par la chanson, Je suis un
homme afin de mettre un terme aux accusations d'ambiguïté sexuelle dont
il est la cible. Mais lors d'une tournée, précisément à Périgueux en mai 70, il
est agressé sur scène. Epuisé, las et déprimé, il annule alors les dates
ultérieures, dont un concert au Palais des Sports en juin où il aurait été
entouré d'un orchestre symphonique. Le 11 septembre 1970, Lucien Morisse, qui
avait lancé Michel Polnareff, met fin à ses jours. Ce décès bouleverse le
chanteur.
En
janvier 1971, suite à une nouvelle dépression, il fait une cure de sommeil dans
un hôpital de la région parisienne. Puis de mai à septembre, il repart en
tournée accompagné d'un groupe composé de quatre musiciennes d'origine
scandinave. En octobre, on le retrouve sur la scène du Palais des Sports, mais
uniquement comme pianiste invité du show de Johnny Hallyday. L'année
suivante, c'est le rocker qui rejoindra Polnareff à l'Olympia pour un
pot-pourri de vieux tubes rock'n'roll. En 1971, il compose une nouvelle musique
pour le film de Nadine Trintignant, Ça n'arrive qu'aux autres, et
surtout, Gérard Oury lui commande la musique de sa comédie, La Folie des
grandeurs, avec Yves Montand et Louis de Funès.
Michel
Polnareff continue à travailler sans relâche, contrôlant jusqu'à la perfection
chaque étape de la production. Sa santé est meilleure, et le sport l'aide à
surmonter ses angoisses. Son répertoire s'enrichit sans cesse de compositions
brillantes. En 1972, il écrit Holidays et On ira tous au paradis avec Jean-Loup Dabadie, ou
encore, La mouche. Mais, après l'état de
grâce des années 60, les années 70 voient se multiplier obstacles et problèmes.
Toujours en 1972, Michel Polnareff prépare un nouveau spectacle à l'Olympia
qu'il nomme Polnarévolution. Programmé du 6 au 22 octobre, le spectacle
est annoncé sur les murs de France, et en particulier de la capitale, par une
série de 6000 affiches représentant le chanteur fesses nues. Bien sûr, le
scandale est au rendez-vous, et le 8 décembre, Michel Polnareff est convoqué
devant un tribunal correctionnel qui le condamne à payer 10 francs par affiche
sur le motif "d'attentat à la pudeur". La publicité est énorme, et
cette affiche reste aujourd'hui célèbrissime et … très recherchée. Le spectacle
a tout de même lieu et Polnareff, accompagné par le groupe Dynastie Crisis,
triomphe devant un public enthousiaste. A la fin de l'année, il s'envole pour
le Japon où sa notoriété est gigantesque, puis il retrouve l'Olympia en mars 73
pour un spectacle du nom de Polnarêve, constitué uniquement de nouvelles
chansons. Enfin, il entame une tournée internationale qui le mène en Polynésie,
dans l'Océan indien ou en Amérique du Nord.
Si
Polnareff s'occupe de très près de l'aspect artistique de sa carrière, il ne se
soucie guère de gérer sa vie matérielle. Complètement coupé des réalités, il
délègue ses questions d'argent avec confiance à son homme d'affaire depuis
1971, Bernard Seneau. Cette confiance aveugle se transforme en cauchemar lorsqu'au
retour d'une longue et difficile tournée internationale, le chanteur découvre
par hasard durant l'été 1973, que son déficit bancaire se calcule en millions
de francs. Escroqué par Bernard Seneau, porté disparu depuis, Michel Polnareff
se retrouve à la tête d'un énorme scandale financier d'autant plus que son
train de vie est à cette époque assez élevé. Contraint de rembourser au fisc
une somme de plus d'un million de francs, le chanteur décide de quitter le
pays. A la même époque , sa mère décède et Polnareff, épuisé et déprimé, doit
faire une nouvelle cure de sommeil. Fin 73, avec un billet qu'il avait depuis
longtemps, il embarque sur le luxueux paquebot "France" en direction
de New York. C'est le début d'un exil qui n'a jamais vraiment cessé depuis.
Après
trois mois à New York, Michel Polnareff s'installe à Los Angeles. Assommé par
les événements de 73, il profite de sa nouvelle vie américaine pour se reposer,
retrouver les plaisirs de l'anonymat et d'une vie quotidienne plus paisible. Il
pratique activement plusieurs sports dont le karaté, le culturisme ou le
squash.
Grâce
à une amie, il signe un nouveau contrat chez Atlantic, et sort en 1974, le
premier album depuis son départ, Tibilli,
qui ne connaît qu'un succès moyen. Mais en 1975, le titre Jesus for tonight, tiré d'un disque presque
entièrement en anglais, USA, rentre à
la 35ème place du prestigieux classement américain, le Billboard.
D'un point de vue purement artistique, Polnareff trouve son bonheur aux
Etats-Unis puisqu'il a à sa disposition les meilleurs musiciens ou ce qui se
fait de mieux en matière technique. De plus, cet exil lui permet de renouveler
son inspiration et très curieux de tout ce qui se fait de nouveau en musique,
la Californie lui permet d'être au contact direct des derniers courants en
vogue. De plus, il s'initie à l'informatique, nouvelle technologie encore très
peu développée sur le vieux continent, en ce milieu des années 70, et pour
laquelle, il se découvre une vraie passion.
Michel
Polnareff entreprend en 1975 une triomphale tournée au pays du Soleil-Levant.
Puis, le 26 octobre, un concert-événement est organisé par la station de radio
RTL au Forest-National de Bruxelles, en Belgique. En effet, poursuivi par la
justice, Michel Polnareff ne peut en aucun cas mettre le pied sur le sol
français sous peine d'arrestation immédiate. Dans des trains affrétés par la
radio, des milliers de spectateurs français se pressent pour écouter le
chanteur exilé. Mais, suite à des problèmes logistiques, les camions
transportant le matériel n'arrivent pas à temps, et pour faire patienter le
public, Michel Polnareff n'hésite pas à se lancer dans un spectacle improvisé,
et cependant brillant.
En
1976, il signe la musique du film Lipstick de Lamont Johnson, avec
Margaux Hemingway, et le thème principal devient un tube qui annonce la vague
disco des années suivantes. En 1977, il
écrit Lettre à France, titre dans lequel il
exprime sa nostalgie pour un pays qui lui manque. Dès 78, il a l'occasion d'y
revenir pour la première fois en cinq ans, mais pour se présenter devant un
tribunal correctionnel chargé de juger l'affaire de fraude fiscale dont il est
accusé. Bien que son homme d'affaires soit déclaré coupable, Michel Polnareff
reste redevable de plus d'un million de francs au fisc. Il profite de ce voyage
pour présenter en France son nouvel album, Coucou
me revoilou, qui connaît un succès moyen malgré Lettre à France et Une
simple Mélodie. En 1979, il donne une nouvelle série de concerts au
Japon, pour la quatrième et dernière fois.
Musicalement,
Polnareff connaît un retour triomphal en 1981 avec l'album Bulles qui se vendra à près d'un million
d'exemplaires. Avec un son très "années 80", ponctué de boîtes à
rythmes et de synthétiseurs, cet album renferme plusieurs succès dont Tam Tam ou Radio.
En dépit des épisodes difficiles des années 70, les français n'ont pas oublié
Polnareff, bien au contraire. En novembre 81, il enregistre un spectacle pour
la télévision que l'on retrouve sur le 33 tours Télé
82. Ses problèmes avec la justice étant en cours de règlement,
Michel Polnareff commence à revenir un peu plus souvent sur le territoire
français.
Le
réalisateur Gérard Oury lui commande la musique de sa nouvelle comédie en 84, La
vengeance du serpent à plumes, avec Coluche. Puis en 1985, il sort Incognito qui ne connaît pas le succès du
précédent album, malgré deux tubes en puissance, Dans
la rue et Viens te faire chahuter,
titre accompagné d'un vidéo clip à la facture très californienne. Les journaux
français annoncent même un retour sur une scène parisienne pour septembre 85,
mais le projet n'a pas lieu.
Après
cet album, Michel Polnareff ne fait plus guère parler de lui. Mais en juin 89
un nouveau simple envahit les antennes sans promotion préalable, Goodbye Marylou. C'est la surprise. Les rumeurs
vont alors bon train sur son état de santé et ses différents lieux de
résidence. A cette époque, il réside dans une chambre au dessus d'un petit
bistro de province. C'est là qu'il commence à écrire son nouvel album dont est
issu Goodbye Marylou. Vers septembre, il
s'installe au Royal Monceau, palace parisien dans lequel il entame
l'enregistrement de l'album grâce à un studio très sophistiqué installé dans sa
suite. Il y reste 800 jours, chambre 128. Pendant cette longue période, reclus,
mais entouré d'amis et très au fait de l'actualité musicale, Michel Polnareff
navigue entre l'alcool et les innombrables gadgets électroniques dont il
raffole. Cependant, il travaille d'arrache-pied sur son nouveau disque aidé de
l'anglais Ben Rogan à la production. Parmi les musiciens, on remarque Mike
Oldfield à la guitare. En février 90 sort donc Kama
Sutra. En dépit des demandes insistantes de sa maison de disques CBS
pour que Polnareff accepte de faire de la promotion, le chanteur refuse
catégoriquement. Les critiques et les chiffres des ventes lui donnent raison
puisque l'album est un triomphe, ainsi que les simples qui en sont extraits, Kama Sutra (dont le clip est réalisé par l'artiste
en personne dans les couloirs du Royal Monceau), LNAHO,
Toi et moi et surtout Goodbye Marylou, sorti dès 1989 et désormais
classique du répertoire de Polnareff. Après son départ du Royal Monceau, le
chanteur s'installe quelques temps en région parisienne, d'abord au Chesnay,
puis à Saint-Nom-la-Bretèche.
Depuis
de nombreuses années, Michel Polnareff souffre d'une myopie toujours plus
insistante mais en ce début des années 90, ses problèmes optiques ne font
qu'empirer et sa vue baisse dangereusement jusqu'à frôler la cécité. Après de
longs mois d'angoisse et d'hésitation, Michel Polnareff prend la décision de se
faire opérer d'une double cataracte brune. C'est donc en octobre 1994, trois
mois après son cinquantième anniversaire, que le docteur Alain Hagège permet au
chanteur de retrouver une vue normale après des années d'obscurité. L'opération
réussie, sa convalescence est d'autant plus difficile que Polnareff est la
proie des paparazzi qui le pistent afin de photographier le chanteur dont
l'apparence physique a alors beaucoup changé.
En
95, Michel Polnareff repart aux Etats-Unis et s'installe dans un palace de Los
Angeles, le Peninsula Hotel. Entre ses innombrables ordinateurs et téléphones
portables, il commence à préparer un retour très attendu autant par le public
et par les médias qui vont trouver dans cet événement, un magnifique filon
journalistique. C'est le 27 septembre 1995, dans la salle mythique du Roxy sur
Sunset Boulevard, que Michel Polnareff donne son premier concert depuis des
années. Sa voix n'a rien perdu de sa clarté, et entouré de musiciens américains
triés sur le volet (Alex Acuna, de Weather Report, aux
percussions, Sam Sims à la basse, ou Dick Smith à la guitare), il
reprend ses plus célèbres titres, tous réorchestrés. Sur la demande de la
maison de disques Sony, il programme aussi un inédit instrumental, Lee Neddy. A grand renfort de promotion, articles
de presse, nombreuses couvertures de magazines, émission de télévision
(entrevue exclusive sur Canal+), l'album sort en juin 1996, soutenu par le
simple Tout pour ma chérie remixé reggae.
Polnareff est de retour et met ainsi fin à des années de rumeurs. Le succès de
l'album ne fait que confirmer l'immense popularité dont jouit le chanteur dans
son pays natal. Michel Polnareff continue d'entretenir, avec un amusement non
feint, un voile de mystère autour de sa carrière et de sa personnalité.
Créateur de titres majeurs du patrimoine musical hexagonal, Polnareff frôle le
mythe.
La
fin du siècle se passe sans guère de nouvelles. Michel Polnareff apparaît
parfois dans les magazines people (inauguration
d'une boutique de luxe à Los Angeles, une nouvelle fiancée,… ). On retrouve
également son nom à diverses occasions professionnelles, parfois inattendues.
En 2001, il signe, sur demande de la Principauté, un hymne pour le premier tournoi
de Pentathlon Moderne de Monaco. La même année, il est également signataire
d'un communiqué d'artistes demandant un alignement de la durée de leurs droits
d'interprète (50 ans) sur celle des auteurs (70 ans). Mais la grande attente
des fans est toujours un nouvel album, souvent annoncé, désespérément
invisible.